top of page

Moins de viande pour plus de bonheur ?

La viande est un aliment au centre de notre alimentation, pour autant, nous avons appris récemment que cette consommation est non seulement excessive par rapport aux apports dont nous avons besoin, mais également néfaste pour notre planète.


Une enquête réalisée par l’Organisation des Nations Unies en 2013 a démontré que 14,5% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de l’élevage. Cette pollution est causée par plusieurs activités de l’élevage : la production et le transport des produits animaux, la déforestation due à la nécessité de place (l’élevage représente 63% de la déforestation de l’Amazonie), ou encore la fermentation gastrique des animaux. Pour produire un kilo de viande, il faut compter 15 000 litres d’eau, et la quantité de végétaux nécessaire à la production de ce même kilo de viande équivaut à 18 000 repas. En France, 80% de la production de céréales n’est pas destinée à la consommation humaine mais à la nourriture des animaux. Ainsi l’empreinte écologique des personnes consommant régulièrement des produits animaux est plus grande que celle des végétariens.


​​















La consommation de viande à d’autres effets néfastes, comme la réduction de la biodiversité, que ce soit de la faune et de la flore. Tout d’abord, l’élevage requiert une place énorme : la substitution d’espaces naturels pour des terres destinées à l’élevage avoisine les 75% des terres agricoles. Puis, cette consommation excessive pose un problème au niveau de la faune : différentes espèces sont surexploitées alors même qu’elles sont en voie d’extinction. Selon l’UICN, en 2017, une espèce animale sur trois serait menacée ou quasi-menacée. La surpêche est la surexploitation la plus importante, puisque la pêche que nous faisons actuellement des espèces marines devrait, à termes provoquer la disparition d’une grande partie de ces espèces. En effet, 80% des stocks de poissons commerciaux sont pleinement exploités voire surexploités.














Par ailleurs, l’élevage intensif en France représente plus de la moitié de l’élevage. L’élevage intensif c’est lorsque l’on souhaite fortement augmenter le rendement de l’élevage en agrandissant l’effectif animal ou en mettant de côté le bien-être de l’animal. Cette forme d’élevage garantit certes la rentabilité de l’activité, cependant cela néglige l’éthique et les conditions de vie des animaux. Nous pouvons par exemple citer l’élevage des volailles en batterie comme ci-dessus. Une loi a notamment été mise en place pour améliorer le bien-être des poules pondeuses, les cages doivent être hautes d’au minimum 20 centimètres, ce qui paraît extrêmement restreint.




Les solutions envisageables pour pallier ces désastres environnementaux sont simples, la réduction voire la substitution des produits provenant des animaux.


L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation (Anses) a défini de nouveaux repères nutritionnels en 2017, conseillant de ne pas dépasser les 70 grammes de viandes par jour et de ne pas excéder les 2 portions de poisson par semaine. Ils incitent également à privilégier les légumineuses (pois chiches, lentilles par exemple). Ainsi, la réduction de la consommation de viande serait la bonne solution, puisque cela serait bénéfique pour notre environnement, notre biodiversité et notre santé.










POSTS RÉCENTS :
PAR TAGS :
bottom of page