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Exploitation minière de l’Arctique : combien de temps avons-nous gagné ?

La demande croissante de minéraux rares utilisés dans les composants de nos outils technologiques fait augmenter l’extraction exponentiellement. De plus en plus, l’attention est tournée vers les gisements résidant dans les profondeurs marines. Mais quel est réellement le prix de cette nouvelle source de matériaux ?


“C’est potentiellement l’une des plus grandes menaces pour l’océan.”

 

Mardi 9 janvier 2024 le Parlement Norvégien a voté sur l’ouverture ou non d’une zone de l’Arctique à l’exploitation minière en grande profondeur. Située autour de l’archipel du Svalbard, cette zone s'étendra sur plus de 280 000 kilomètres carrés des fonds marins. Il y a déjà 7 mois, le gouvernement norvégien parlait de sa potentielle exploitation de l'océan Arctique malgré de nombreuses mises en garde des scientifiques et des ONG de protection de l’environnement.

 

Il est important de noter que les grands fonds marins stockent 30 % du CO2 que nous émettons dans l’atmosphère chaque année et que l’océan Arctique joue un rôle de régulateur du climat comme l’indique l’activiste Anne-Sophie Roux dans une interview menée par le compte Vikitamedia. Elle partage son inquiétude sur le fait que si l’écosystème présent dans les fonds marins venait à être détruit nous n’aurions selon elle presque plus de remparts pour maintenir un climat stable sur Terre. Si elle est menée, cette exploitation entraînerait des conséquences désastreuses sur la biodiversité marine de cet espace ainsi que sur le climat mondial. Le militant écologiste Canadien Paul Watson partage également ce point de vue, selon lui, “c’est potentiellement l’une des plus grandes menaces pour l’océan”.





L’activisme international en force

 

C’est pour tenter d’arrêter le projet d’exploitation minière de l’Océan Arctique que de nombreuses associations et militants mènent des actions comme la manifestation organisée devant le Parlement norvégien. Les Norvégiens ne sont pas les seuls à se mobiliser, des activistes de toute l’Europe ont lancé une pétition sur internet (plus d’un demi-million de signatures) et des partages importants sur les réseaux sociaux numériques. Les activistes comme la Française Camille Étienne demandaient aux internautes de mentionner les comptes des parlementaires Norvégiens sur Instagram en dessous des postes dénonçant le projet d’exploitation minière.

 

Cet activisme relayé fortement et internationalement grâce à l’hashtag #stopdeepseamining a mené le Parlement Norvégien à ne voter qu’une phase d’exploration de la zone. L’exploitation minière ne va donc pas commencer immédiatement, mais le combat n’est pas terminé. La phase d’exploration va tout de même avoir un impact invasif sur la biodiversité de la zone et si la Norvège trouve un fort intérêt économique à l’exploitation des fonds marins, elle y lancera sans doute une exploitation malgré les activistes.

 

Les activistes ont gagné du temps et leur bataille continue, l’activisme a marché et ils appellent à continuer d’agir jusqu’au prochain vote qui mène à la phase d’exploitation.

 

 





Sources :


Sites Web :



Réseaux sociaux :


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●       @Greenpeace_france   Instagram

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