L’agriculture a changé l’humanité en lui faisant découvrir la sédentarisation. Notre époque moderne et le besoin constant de produire toujours plus pour faire face à la concurrence ont mené à des excès.
L’agriculture paysanne
Au Moyen Âge, les paysans s’occupaient de leurs champs en effectuant des techniques qui permettaient de ne pas trop fatiguer leurs sols. Cette technique s’appelait l’assolement triennal et consistait à veiller à ce que chaque année un des champs que l’on possédait ne travaille pas pour lui permettre de recouvrer ses minéraux et d’éliminer naturellement les ravageurs. Ainsi les paysans assuraient une production pérenne.
Une surexploitation abusive
Mais le monde de l’agriculture a connu une révolution avec l’arrivée des engrais chimiques, des pesticides et des OGM puisque grâce à ces nouvelles méthodes, les grands producteurs peuvent se permettre d’utiliser et d’épuiser l’intégralité de leurs sols. Ces techniques et une présence humaine très importante ont des conséquences dramatiques. Par exemple, la France est le pays avec le plus de SAU (surface agricole utilisable) en Europe soit plus de 29 millions d’hectares ce qui représente 54% du territoire national. Mais, rien qu’en France, 26m² de surface agricole par seconde sont perdus. On peut donc facilement imaginer que si on ne fait rien, on risque de perdre une très grande partie de nos SAU, ce qui entraînera des conséquences dramatiques.
La surexploitation des sols empoisonne non seulement la terre mais également ses habitants. En effet, les produits issus de l’agriculture sont de plus en plus recouverts de pesticides et donc nocifs pour la santé des consommateurs. Mais cela ne s’arrête pas là. Les sols étant de plus en plus pauvres, il y a de moins en moins de minéraux à l’intérieur des fruits et légumes. On constate une baisse de plus de 50% du taux de minéraux à l’intérieur de ces derniers ce qui les rend moins bons pour la santé. Cet impact est aussi ressenti pour la viande puisque les animaux mangent des végétaux moins bons pour eux.
Une agriculture contraignante sans réel point positif
Le seul point positif que l’on pourrait tirer de cette surexploitation, c’est la possibilité de réduire les risques de famines et de nourrir toute l’humanité. Mais malheureusement ce n’est pas vrai puisque les grands producteurs jettent plus d’un aliment sur sept avant même que ces derniers ne soient mis en vente.
Les raisons d’un tel gaspillage ? Une forme ou une couleur qui ne correspondrait pas aux attentes des consommateurs.
La production actuelle de nourriture détruit les sols et génère énormément de gaspillage. En 2011, un tiers de la production produite n’était pas consommée.
Comments