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Et si festival rimait avec écologie ?


 


Chaque année, des centaines de festivals prennent place en France. La diversité est telle qu’on en trouve pour tous les goûts et loisirs. Pourtant, leurs impacts sont massifs, que ce soit par le trafic généré, ou bien par la quantité de déchets produits. Vous l’aurez compris, les dégâts écologiques causés par ces événements, sont très conséquents. Selon l’ADEME (l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), un festival rassemblant 1 000 personnes produit environ 500 kg de déchets (environ 1,5 fois la production d’un habitant en un an). 

Voici un exemple bien connu de tous : le Festival de Cannes. En effet, ce festival mondialement connu est un immanquable… pollueur. Le somptueux tapis rouge est remplacé 3 à 4 fois par jour, d’innombrables tracts distribués aux festivaliers finissent dans la mer, sans compter les atterrissages de stars à l’aéroport de Cannes. En moyenne, au mois de mai, 56 avions atterrissent chaque jour, contre 30 le mois précédent.


Mais alors, faut-il vraiment se priver de festivals, ou bien chercher des alternatives plus éco-responsables ?

Plusieurs associations ont relevé le défi. Celles-ci vont prouver qu’organiser un festival en adoptant petit à petit des mesures réglementant ces excès, est possible.


Peut-être connaissez-vous le festival de Glastonbury ? C’est un des plus grands festivals de musique et d’art du spectacle du monde, qui a lieu tous les ans dans le sud-ouest de l’Angleterre. Pour la nouvelle édition de leur événement en 2017, ils ont désormais conseillé aux participants d’apporter leur propre gourde ! En effet, on n’y trouvera plus de bouteilles d’eau en plastique. Ils ont remarqué qu’après chaque festival, la quantité de déchets plastiques est impressionnante. Par exemple, en 2018, plus d’un million de bouteilles d’eau en plastiques ont été vendues. Les autres boissons étaient vendues dans des canettes en aluminium, qui étaient recyclées sur un centre de recyclage installé sur le site même. Cette initiative est un grand pas en avant, et tend à se responsabiliser davantage par le futur ! 


En France aussi, certaines organisations se mobilisent. Le festival Terre du Son, dans la Vallée de l’Indre, désire allier : découverte musicale et sensibilisation éco-responsable. Ils vont alors s’attaquer aux divers problèmes environnementaux qu’entrainent un festival, et essaieront de trouver des alternatives. Par exemple, on retrouve l’initiative du Glastonbury Festival, de mettre à disposition des fontaines à eau pour remplir les gourdes personnelles des participants. Mais aussi, en désirant limiter la consommation d'électricité, des panneaux solaires et des panneaux LED ont été installés. Leur consommation électrique a donc été divisée par deux ! 


Les organisateurs de festivals ont donc le choix : ils peuvent choisir de développer un système de réduction et tri des déchets, de recyclage, d’économie d’énergie et d’eau, d’alimentation biologique, de merchandising en coton biologique, des toilettes sèches, une billetterie dématérialisée, de protection des sols, de diminution des émissions de gaz à effet de serre, etc.

Le choix est varié, donc chacun peut commencer où il le souhaite, et avancer à son rythme !



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