Les changements climatiques sont de plus en plus nombreux. L'enjeu préoccupe, mais l’impact du réchauffement climatique reste volontairement ignoré. Les experts de l’ONU (GIEC) sur le climat annoncent pourtant que la planète est en danger.
Les conséquences engendrées par la révolution industrielle et l’activité humaine exercent une influence négative sur la Terre. Au terme des dérèglements, observés par le nouveau rapport des experts internationaux sur le climat (GIEC), par l’augmentation de 1°C de la température. L’alerte climatique est lancée par les scientifiques, cependant personne ne semble prendre la mesure des dangers qui s'annoncent, les impacts sur le niveau des eaux, la biodiversité, la sécurité alimentaire seront majeurs si le “réchauffement atteint 1,5°C entre 2030 et 2052.”
Face à la menace climatique, certains politiciens mettent en avant l'environnement, mais sont rebutés devant l'idée rébarbative de bouleverser leur mode de vie ainsi que de financer eux-mêmes leurs projets.
Une des raisons pour lesquelles personne n'ose s’attaquer à la crise climatique avec détermination, c'est qu'elle annonce l’abandon de ce qui rend la vie agréable. Les véhicules, les déplacements rapides en avion, les grandes maisons chauffées ou les repas quotidiens de viande.
Si elle était prise au sérieux, la crise climatique obligerait ainsi les gouvernements à sacrifier l’économie au nom de l'avenir de la planète et des générations futures. Prendre des mesures pour lutter aujourd'hui contre les changements climatiques implique qu'il y a un coût immédiat afin d'éviter des pertes plus importantes dans l'avenir. Le problème est, qu’il est impossible de connaître ces pertes avec précision, ce qui ne facilite pas une possible mobilisation publique, étatique ou citoyenne.
L'action personnelle semble être diluée dans une responsabilité collective à l'échelle planétaire, que l'impact d’une action se présente comme moindre et vaine, cependant chaque action individuelle amène à une avancée majeure pour mettre un terme à cette crise écologique. Il ne faut pas attendre en vain que les solutions viennent d’en haut, plusieurs petites actions engendrent un effet positif sur la planète et les générations à venir. Reconnaître la réalité du changement climatique est une progression pour résoudre ce problème résolvable.
Des exemples d'actions individuelles :
Au niveau de l’eau ;
Ne pas laver ou faire laver son auto trop souvent.
Privilégier la douche au bain.
Réduire la durée de la douche.
Au niveau du transport et des voyages ;
Pour se rendre au travail ou faire ses déplacements en ville privilégier dans l’ordre la marche/vélo/rollers, le transport en commun ainsi que le convoiturage.
Privilégier une voiture petite et légère, une voiture ayant une faible consommation, une voiture hybride ou électrique.
Privilégier des destinations de vacances moins éloignées.
Éviter de prendre l'avion.
Au niveau de la consommation ;
Privilégier des produits locaux et des produits biologiques.
Privilégier des produits en matières recyclées et recyclables.
Éviter les produits emballés et sur-emballés. (L’emballage peut représenter 80% du poids total du produit et 65% de son prix. Tout ça pour finir par faire gonfler le volume des poubelles inutilement.)
Éviter d’acheter des bouteilles d’eau; boire l’eau du robinet et remplir sa bouteille réutilisable pour ses déplacements.
Éviter le gaspillage de nourriture.
Manger moins de viande (le secteur de l’élevage représente 2% du PIB mondial, 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre)