C’est à Bonn en Allemagne, que les Nations Unies ont organisé la 23ème conférence sur le climat, autrement appelée la COP23.
Cette conférence, qui a débuté le 6 novembre, fût le premier rendez-vous climat organisé par un petit Etat insulaire : les îles Fidji.
Mais c'est également la première réunion sous le mandat de Donald Trump, qui a d'ailleurs annoncé le 1er juin dernier sa volonté de retirer les États-Unis de l’accord de Paris, conclu le 12 Décembre 2015.
Un constat accablant...
Aujourd’hui, la hausse des températures a atteint 0,85 °C et les experts climatiques prévoient un réchauffement pouvant atteindre jusqu’à 4,8 °C d'ici la fin du siècle.
Il faut aussi noter qu’en 2016, la concentration moyenne de CO2 était de 400 ppm (parties par million), un record au niveau de l’ère industrielle notamment dû aux nombreuses activités humaines.
Ainsi lors de l'accord de Paris du 12 décembre 2015, « 169 parties » c'est-à-dire 168 pays ajoutés à l'Union européenne ( large majorité des 196 pays membres de la Convention-cadre sur le climat) ont pris l'engagement de maintenir les efforts autour de 1,5°C d'augmentation.
De nouveaux engagements
Lors de ce nouveau rassemblement en 2017, l'ensemble des Nations-Unies a revue à la baisse son exigence en limitant le réchauffement climatique mondial dû aux activités humaines en dessous de 2°C d’ici à 2100.
De plus, d’ici 2030, pour espérer contenir le réchauffement planétaire sous le seuil des 2°C, une réduction de 30% des émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre sera nécessaire.
Tous les grands émetteurs de gaz à effet de serre sont désormais engagés à mettre en oeuvre les engagements pris à la COP21, à l'exception notable de la Russie.